
Le 9 janvier, les Américains ont rendu un dernier hommage à Jimmy Carter, ancien président des États-Unis, décédé le 29 décembre dernier à 100 ans.
Cependant, lors des funérailles du président centenaire, des images montrant Barack Obama et Donald Trump en train de discuter et rire ensemble ont volé la vedette.
Le premier président afro-américain et le prochain locataire de la Maison-Blanche étaient assis côte à côte. Pendant une dizaine de minutes, ils ont échangé de manière si détendue que la vice-présidente Kamala Harris, candidate perdante à la présidentielle, qui se trouvait devant eux, a dû se retourner pour comprendre la situation.
En fait, il n’y a rien à comprendre. La politique est un jeu. Allons plus loin : l’hypocrisie fait partie intégrante de la politique.

Combien d’entre nous ont été offusqués lorsque Donald Trump avait répandu la rumeur selon laquelle Barack Obama n’était pas né aux États-Unis, mais au Kenya, afin de le rendre inéligible à la présidence, en 2008 ?
Et Obama n’avait-il pas critiqué le comportement juvénile et complotiste du milliardaire républicain lors de la dernière campagne présidentielle ?
Or, c’était dans une humeur joyeuse et de « business as usual » que ces deux-là ont interagi jeudi dernier.
Il est difficile de savoir ce qu’ils se sont dit, mais une chose est certaine : aujourd’hui, un bon nombre d’électeurs américains s’en veulent d’avoir déterré la hache de guerre pour défendre leur parti.
Ils s’en veulent d’avoir rompu avec des membres de leur famille ou des amis en raison de pugilats causés par l’élection présidentielle.
Et là où le bât blesse, c’est que malgré tous ces regrets, plusieurs d’entre eux continueront de tomber dans le jeu des politiciens.
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