Je lève mon chapeau à la sprinteuse Julien Alfred. Elle a battu à plate couture l’Américaine Sha’Carri Richardson, ne laissant planer aucun doute sur sa supériorité athlétique.
Cependant, la victoire de la Lucienne me permet aussi de constater à quel point Haïti serait bien représentée dans le monde entier si elle pouvait compter un peu plus sur les ressources de sa diaspora, car celui qui a conduit Julien Alfred au sacre olympique est Haïtien.
Son nom est Edrick Floréal, et il est l’entraîneur de la nouvelle reine du 100 m.
Bon, disons qu’il est Haïtiano-Canadien, car il a grandi à Montréal, et c’est dans le quartier Rosemont qu’il a commencé à faire de l’athlétisme, en plus d’avoir représenté le Canada aux Jeux olympiques en 1988 et 1992.
Détenteur du record canadien du triple saut, Edrick Floréal a occupé le poste de Directeur de l’équipe de l’athlétisme à l’université Standford avant de devenir l’entraîneur-chef d’athlétisme à l’Université du Kentucky, en 2012, ainsi qu’à l’Université du Texas, en 2018.
Je vous raconte cela pour une raison particulière : Sainte-Lucie, le pays de Julien Alfred, ne compte que 180 000 habitants. Mais grâce à son dévouement, elle est parvenue à récolter une médaille d’or (la première de son histoire) aux Jeux olympiques de Paris.
De ce fait, il y a lieu de penser que les Haïtiens devraient s’inspirer de l’exploit de Sainte-Lucie, d’autant plus que le cerveau derrière cette merveilleuse réalisation est Haïtien.
Je vous invite à vous inscrire à l’infolettre et à participer à la conversation en laissant un commentaire un peu plus bas sur le site.