On croirait assister à un film tout droit sorti des années 1960, où les tensions raciales régnaient dans le sud des États-Unis, plus particulièrement en Alabama : un homme noir est violemment agressé par un groupe d’hommes blancs, et d’autres personnes noires sautent dans la mêlée afin de défendre leur semblable.
Or, la vidéo virale montrant cette bagarre spectaculaire n’est pas un extrait d’un chef-d’œuvre de Spike Lee, mais bien la réalité des Noirs américains, qui doivent continuellement se battre, dans tous les sens du mot, pour une vie meilleure.
Que devrait-on retenir de cette histoire ?
Que la lâcheté des personnes blanches qui ont attaqué le co-capitaine de bateau noir reflète bien le caractère esclavagiste et ségrégationniste des États désunis d’Amérique ?
Que le comportement du jeune Noir de 16 ans qui a plongé dans l’eau et nagé jusqu’au quai de débarquement afin d’apporter de l’assistance à son collègue est digne du courage de Rosa Parks, qui, en 1955, a émis un « non catégorique » au racisme institutionnel de l’Alabama ?
Que la combativité de Capois-la-Mort s’est emparée de l’Afro-Américain qui distribuait des coups de chaise à ces racistes sans aveu ?
Certes, je m’oppose à la violence et je continuerai à croire que l’avenir appartient au dialogue et à la non-violence.
Cependant, la violence légitime exercée par mes frères et sœurs d’Alabama me prouve que lorsque les Noirs se mettent ensemble, de grandes choses se produisent, et la révolution haïtienne en constitue un exemple frappant.
Vive la solidarité du monde noir !
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