Au cours des dernières années, j’ai entendu de très belles choses au sujet de la Kizomba, cette danse angolaise qui a séduit le monde.
Grâce à sa sensualité et son originalité, la Kizomba a conquis le cœur de personnes de tous âges, aux origines diversifiées. Que l’on soit jeune, vieux, blanc ou noir, après quelques cours de cette danse sociale, on tombe sous son charme.
Cependant, à Montréal, tout comme ailleurs, dans cette belle histoire d’amour entre les danseurs et la Kizomba, nombreuses sont les femmes noires qui ont l’impression d’avoir été séduites et… abandonnées.
Abandonnées par des kizombeurs noirs qui, selon les dires, n’ accordent aucune attention aux danseuses noires, préférant passer des heures et des heures à danser avec des partenaires blanches, asiatiques et autres.
En d’autres termes, elles sont mises à l’écart de l’hégémonie africaine sur la scène des danses sociales.